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La cote R, qu'est-ce que ça mange en hiver?

La fameuse cote de rendement au collégial (CRC), le plus souvent appelée simplement « cote R », peut paraître, pour certaines personnes, entourée d’une aura de mystère. Pourtant, il n’en est rien. Petit tour d’horizon de la cote R à l’usage des futurs universitaires.

Qu’est-ce que la cote R?

La cote R est un outil de calcul qui permet à une université de sélectionner des étudiants et des étudiantes sur la base de leurs résultats scolaires au collégial. Bien qu’elle soit l’instrument privilégié pour l’analyse de toute candidature à un programme universitaire, elle est plus largement utilisée lors du processus de sélection pour l’admission aux programmes contingentés, soit les programmes qui reçoivent plus de demandes d’admission qu’il n’y a de places disponibles.

Qui calcule la cote R et comment l’obtient-on?

La cote R est calculée par le ministère de l’Enseignement supérieur, selon une formule qui a été validée par le Comité de gestion des bulletins d’études collégiales. Le calcul de la cote R s’effectue une fois que le cégep a transmis les notes de l’étudiant ou de l'étudiante, et ce dernier ou cette dernière obtient sa cote R au début de la session suivante. C’est le Bureau de coopération interuniversitaire (BCI) qui appuie les universités dans la mise en œuvre de la formule de la CRC.

Est-ce le seul critère de sélection pour être admis dans un programme contingenté?

S’il s’agit d’un outil de calcul important pour la plupart des programmes contingentés, d’autres critères peuvent s’ajouter ou encore remplacer la cote R pour effectuer la sélection de candidates et de candidats (test d’admission, examen particulier, entrevue, présentation de portfolio, etc.). Seuls les programmes très contingentés – médecine, médecine dentaire, pharmacie ou droit, par exemple – nécessitent généralement une cote R très élevée (30 et plus).

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Est-ce que le choix d’un cégep en particulier peut avoir une influence sur la cote R?

Non. Puisque la cote R tient compte de la force et de la dispersion des groupes, elle donne au départ une chance égale à tous et à toutes, et ce, dans tous les collèges. Le BCI est catégorique à cet effet : il est inutile de choisir un collège plutôt qu’un autre parce qu’on croit pouvoir y obtenir une meilleure cote R et donc avoir un avantage lors de l’admission à l’université. Toujours selon le BCI, si par le passé certains avantages ont parfois pu exister, ce n’est plus le cas depuis que le calcul de la cote R a été révisé[1].

Comment faire pour avoir une bonne cote R?

Il n’y a pas de recette magique. Le mieux est de choisir le programme qui correspond le plus à vos intérêts, à vos aptitudes et à vos valeurs, de manière à vous investir au maximum dans vos études. Bien étudier et bien travailler, voilà la clé. Plus vos notes seront élevées, plus votre cote R le sera également.

Source : Bureau de coopération interuniversitaire (BCI)

[1] Une cote R améliorée

Implantée depuis l’automne 2017, la cote R révisée a permis de corriger certaines iniquités identifiées dans l’ancien modèle, principalement pour les étudiants appartenant à des groupes homogènes forts au collégial ou souhaitant être admis à l’université dans des programmes fortement contingentés. L’amélioration de la méthode de calcul de la cote R est le fruit de plusieurs années de travaux du Comité de gestion des bulletins d’études collégiales composé de représentants des collèges, des universités ainsi que du ministère de l’Enseignement supérieur.